Sailor Moon Crystal : au nom de la lune, je vais te punir

Sailor Moon quoi ?

Sailor Moon Crystal je te dis ! Il s’agit d’un remake du dessin animé des années 90’s, que des milliers de petites filles ont regardé à l’époque du Club Dorothée. L’histoire n’est pas bien compliquée : Usagi est une jeune lycéenne de 14 ans qui lorsqu’elle se transforme en Sailor Moon, combat les méchants qui veulent détruire la Terre et ses habitants ou bien les asservir.

Elle sera aidée dans sa tâche par ses amies (Sailor Mercure, Sailor Venus, Sailor Mars et Sailor Jupiter) mais aussi par le mystérieux Tuxedo Mask. Bon vous avez suivi ? Très bien, on peut continuer, vous voyez ce n’est pas bien compliqué.

Contrairement à l’animé d’origine, celui-ci suit fidèlement le manga et la première saison se fera en seulement 14 épisodes contre 46 pour la première série.

Un animé retravaillé pour les 20 ans de la série

Contrairement à Sailor Moon, Sailor Moon Crystal offre un design plus frais avec un trait plus léger. Les musiques sont sympas et les génériques sont tous beaux tous neufs (le générique d’ouverture Moon Pride me donne des frissons). Le fait que la série colle au manga permet de se concentrer sur les personnages et surtout l’intrigue principale.

La série a conservé une partie de son humour mais pas trop ce qui tend à donner un côté un peu plus adulte à l’héroïne. Pour ceux qui avait entendu la version japonaise, il est agréable d’écouter à nouveau la voix d’Usagi ( ou Bunny en français, qui est d’ailleurs de l’anglais mais bon ne polémiquons pas dessus…) car il s’agit de la même doubleuse que pour la série de 1992.

Sailor Moon avant (en 1992)

Sailor Moon après

Un peu de nostalgie ça fait du bien

Revoir une série de son enfance qui colle à un manga dont on ignorait l’existence à l’âge de 6 ans (cherchez pas mon âge, j’ai mis 6 ans au pif) nous permet de mieux apprécier l’histoire en elle-même autour des Sailor et de leur mission : Protéger la Princesse Serenity.

Une énorme communication avait été mise en place pour annoncer le retour de la série. Déjà forte d’une notoriété de malades ( il y a les manga, les animés, les films, les drama, les comédies musicales…), la Toei ( le studio d’animation) visait surtout à élargir son public aux petites filles d’aujourd’hui qui n’auraient pas grandi autour des valeurs véhiculées par l’animé. Car oui, l’animé nous apprend à être tolérant avec autrui, à ne pas juger et à aimer son prochain. Sailor Moon une véritable religion donc.

La France aussi n’avait pas échappé à cette promotion et les actuelles actrices de la comédie musicales avaient été accueillies en véritables guests lors de la Japan Expo où elles avaient interprété l’opening de la toute première série Moonlight Densetsu. Je peux vous dire qu’à ce moment précis, j’étais en transe et fière d’avoir connu cette superbe époque.

Donc si vous voulez replonger en enfance, n’hésitez pas à regarder cet nouvelle version de l’animé !

On aime

• De jolies musiques,
• Un beau design,
• Une histoire fidèle au manga,
• Un moment de nostalgie dans cette œuvre réadaptée,
• Possibilité de les regarder en streaming et de façon légale sur NicoNico

On aime moins

• Pas de générique chanté par Bernard Minet « sailor moon, sailor moon, une fille pas comme les autres…. »,
• Des sorties bi-mensuelles : c’est long.

Allons-y pour le karaoké !