Aujourd’hui je me permets de vous présenter une perle des studios Ghibli, moins médiatisée que d’autres, le manga Mes voisins les Yamada.
- Mes voisins Les Yamada
- Mes voisins les Yamada T01
Mes voisins Yamada : des thèmes de vie légers
Nonoko Yamada, une petite fille espiègle et tête en l’air, nous présente chaque membre de sa famille peu ordinaire. Son père, Takashi Yamada, homme d’affaires un peu bougon et faisant de son mieux pour sa famille. Sa mère, Matsuko, au naturel spontané, un peu fainéante, vite démoralisée par les tâches ménagères et autres travaux domestiques.
Quant à Naboru, son grand frère, il déteste étudier et vit son adolescence difficilement. Et enfin Shige, sa grand-mère, une septuagénaire bien bavarde et envahissante qui ne rate pas une occasion de donner son avis sur tout et de s’amuser des querelles du couple.
Les Yamada : une famille en or
Malgré tout, il fait bon vivre dans la famille Yamada. Après quelques minutes de film, je suis tellement attaché à cette petite famille ( presque ) paisible, que je redoute le moment ou quelque chose de grave peut se passer. Heureusement les studios Ghibli n’ont pas prévu de trop grandes mésaventures pour notre petite famille.
Yama comme montagne
La conception de la famille « à la japonaise » est montrée comme représentant une montagne. Takashi Yamada, le père, fait de son mieux pour supporter le poids de ses responsabilités. La grand-mère est plutôt comme le vent qui essaye de déstabiliser Takashi sans jamais vraiment réussir. Madame Yamada est la base, le sol de cette famille apportant stabilité et ordre. Les enfants, les arbres sur les flancs qui n’ont à se soucier de rien sauf du vent qui agite leurs branches et des récits oniriques qu’ils se créent.
Une œuvre multi-art
Visuellement c’est une gentille « claquounette » virile sur le coin du museau. Le film est dessiné dans un style aquarellé avec un maximum de traits simples, juste croqués. Du minimalisme façon manga un style qui est très agréable a l’œil. On retrouve aussi de nombreuses références visuelles à la culture japonaise.
Par exemple : « La grande vague de Kanagawa » lors de la scène où Nonoko imagine la vie de ses parents avant l’arrivée des enfants. Côté musique, c’est la voix et le piano d’Akiko Yano qui nous transportera tout le long de l’aventure. Point important, le film est constamment entrecoupé d’Haïku de Yosa Buson, ce qui lui confère un côté poétique en plus.
En conclusion, c’est encore un très bon film que nous livrent en 1999 les studios Ghibli. Si vous aimez la poésie, la légèreté et la tendresse, ces 1h40 de films sont faites pour vous.
Orchidée du soir Cachant dans son parfum Le blanc de sa fleur. Yosa Buson ( 1716-1783 )
Bande annonce : Mes voisins les Yamada
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